Dr Gatelier (Les Engagés) : « Je me réjouis que la maladie compte pour la pension »
Les Engagés « saluent l’accord conclu au sein du gouvernement fédéral visant à mieux prévenir les situations de longue durée et à renforcer l’accompagnement des personnes concernées ». Pour Jean-François Gatelier, député fédéral et médecin généraliste, « cet accord marque un tournant : il remet la prévention au centre, il renforce l’humanité du suivi, et il demande à chacun, pouvoirs publics, patients, employeurs, d’assumer sa part de responsabilité ».
Les Engagés affirment avoir pu peser sur plusieurs aspects de l’accord :
Un plan national burnout en matière de prévention des maladies de longue durée. Il mobilise « toutes les expertises et les forces vives du pays ». Objectif : coordonner la réponse face à l’explosion de l’épuisement professionnel.
Un pilier préventif consistant à la détection précoce, la réduction de l’absentéisme et la prévention des arrêts de travail. En parallèle, un pilier « d’accompagnement, destiné aux personnes en incapacité de travail ou demandeurs d’emploi : soutien psychologique de proximité, interventions sur les lieux de travail et collaboration étroite avec les services de l’emploi.
"Les périodes de maladie continueront d’être pleinement assimilées pour le calcul de la pension."
Plus important encore : l’accord prévoit que « toute personne médicalement incapable de reprendre un travail conservera intégralement son allocation. À cette garantie s’ajoute une mesure décisive : les périodes de maladie continueront d’être pleinement assimilées pour le calcul de la pension, ce qui protège le droit à une pension correcte pour toutes les personnes frappées par une incapacité de longue durée. »
L’accord prévoit une implication accrue des employeurs et la collaboration renforcée entre médecins, mutuelles, services sociaux et organismes de l’emploi et le retour (très théorique) vers le monde du travail lorsque c’est possible.
Pour Jean-François Gatelier, « notre système ne peut plus se contenter d’indemniser : il doit prévenir, accompagner humainement et responsabiliser. C’est exactement ce que nous avons obtenu dans cet accord ».